ÉCOLE - NAISSANCE ET HISTOIRE

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A TOULOUSE, le quartier du Mirail construit dans les années 60, était un projet urbain destiné à accueillir les populations issues de l'immigration et du milieu ouvrier, pour répondre à une croissance démographique rapide. C'est le secteur Sud-ouest toulousain.
Aujourd'hui, près de 30 000 personnes vivent dans ces immenses blocs de 7, 8 étages, étalés sur quelques kilomètres carrés. Les nouvelles rocades entourant la ville coupent ce quartier en deux. Le métro et quelques passerelles font le lien.

Sur le secteur du Centre Traditionnel de Taekwondo, malgré du retard dans la réhabilitation urbaine, l'activité socioculturelle et sportive est intense. Un cinéma de quartier, des groupes de théâtre, un studio d'enregistrement, des groupes de danse hip-hop, des ateliers photo-vidéo, des associations sport et culture très bien structurées, des écoles en phase avec le quartier...il manquait un club de Taekwondo.

En 94, je rentrais des États-Unis où j'avais vécu une formidable expérience d'entraîneur en Floride. J'avais vu la-bas ce qui se faisait dans les quartiers "ghettorisés" en matière de sport de combat.
La partie du quartier où j'ai créé le club s'appelle BELLEFONTAINE. J'y avais des copains quand j'étais adolescent. J'allais à l'école tout près. C'est là que nous avons trouvé un logement avec ma femme en rentrant de "l'expérience américaine".
En janvier 94, je suis allé rendre visite à la Directrice du Centre Socioculturel. Elle m'a fait savoir que le téléphone sonnait souvent chez eux pour demander s'il y avait une activité Taekwondo. Je lui ai dit "trouvez-moi une salle et on va le faire".

On a démarré en février 94 avec 12 élèves deux fois par semaine. Aujourd'hui, ils sont plus de 200 sur cette structure avec des cours tous les jours par niveau, par âge et par atelier. Compétition, loisirs, initiation, self-défense, technique. Du lundi au dimanche, 21 heures de cours y sont assurées avec des jeunes instructeurs issus du quartier, pour lesquels nous avons financé les formations. 4 permanents et 10 bénévoles y travaillent toute l'année.

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