On voit 2 rounds types sur 3 qu’un combat
comporte en minimes – cadets. Ils font de 1 mn 30 à 2 mn, soit un combat de 7
mn en tout. En junior senior 3 x 3 mn, soit un combat de 11 m en tout (incluant
la récup).
La fréquence et l’intensité musculaire sont
liées au :
·
Travail d’opposition de
l’adversaire ;
·
A la stratégie que l’on
prévoit avec l’athlète.
La montée en intensité peut être TRES RAPIDE
(vitesse) et peut aussi être arrêtée immédiatement (arbitrage, blessure, fin de
round).
Les compétitions pour chaque athlète se
déroulent avec plusieurs combats dans la même journée jusqu’à la finale. Il
faut gérer :
·
Le temps du
combat ;
·
Le temps
d’attente ;
·
Le temps de
récupération ;
·
Le stress ;
·
La lactatémie.
En combat (aucun coup au visage autorisé).
Très rarement de production d’acide lactique
dans les phases d’assauts de – 1 seconde à 3, 4 secondes.
Production AL dans les accélérations de
contre-attaque plus longue, plus intense et pour les
" finish ".
Ex : finir le round, finir le combat,
finir le combat final.
Une bonne réserve PMA permet de reconstituer
au mieux et au plus vite les réserves nécessaires.
A
l’entraînement :
2 grands pôles de travail : donner aux
jeunes une grande réserve PMA pour une reconstitution rapide des stocks
énergétiques et un gros pourcentage tactique et technique sans production de
lactates.
Efforts vifs et courts en durée :
marquer des points, toucher sans être touché.
Dans l’effort lactique, commencer à habituer
l’organisme à ces montées agressives et usantes de fin de round et en
répétition des combats.
A
l’entraînement :
On veut retarder le plus possible la montée
(inévitable) d’acide lactique, on essaye donc d’améliorer la filière
ATP-CP : ì réserve phosphagène. On habitue
l’organisme à l’effort pour faire des réserves. Donc, on essaye de repousser
les limites de la Puissance Maximale Aérobie (PMA). C’est la fondation du
travail avec le Minime-Cadet (- 16 ans).
Les différents entraînements de courses de
moyenne distance (1 à 2 km) sont d’excellentes bases.
On peut progressivement augmenter la
distance et la vitesse avec toujours des temps de récupération adaptés
(complets).
Ou par série de coups de pieds à rythme
régulier sur cible ou non à effort sous-maximal (entre 20 et 40% du max).
A une intensité trop importante la
contraction musculaire engendrée provoque un frein à l’irrigation des vaisseaux
et donc une moins bonne oxygénation. Il faut toujours garder en tête
l’interaction nécessaire entre l’endurance en terme de capacité de consommation
d’oxygène maximum et la vitesse recherchée.
On est tributaire de la nécessité d’un
travail foncier de base chez le jeune athlète et l’endurance UTILE à sa
pratique de haut niveau.
On développe plutôt pour cette population
des programmes s’orientant vers l’endurance de moyenne durée (EMD) dans un
travail dynamique. On insistera beaucoup sur la décontraction et le
relâchement musculaire des muscles non-effectueurs afin de potentialiser
les muscles effectueurs.
Exemple : relâchement des poignets, des
bras et des épaules vers l’avant pendant un coup de pied circulaire.
Ceci suivant la qualité du jeune athlète
(c’est-à-dire sa capacité aérobie) dans une proportion de 40 à 50% du travail
physique global.
Exemple : en piste d’athlétisme avec 4
séries 400 m dans lesquelles on met des paliers de légère accélération avec des
temps de récupération complète entre chaque.
Les
séquences entraînement en anaérobie alactique
Elles respecteront les durées d’effort qui
correspondent à cette situation en combat – des assauts rapides, vifs où les
coups de pied partent en série en rafale plus ou moins courtes de 1 impact à 3,
4 voire parfois 5 dans la même attaque, ce qui représente de quelques fractions
de secondes (environ 0,01 seconde) à 3, 4 ou 5 secondes MAXI. En déplacement,
un combattant parcourt environ 100 m / round en fractionné de 1 à 3 pas. Mesure
variable suivant l’âge et catégorie de poids. On joue en construisant des
séries sur " cible de caoutchouc " entre les
paramètres :
·
Avec deux jambes ;
·
Avec une seule ;
·
Jambe avant ;
·
Ou jambe arrière ;
·
Cible fixe ou
mobile ;
·
Nombre dans la série
(toujours – 10’’) ;
·
Nombre de séries ;
·
Orientation des
cibles ;
·
Avec opposition ;
·
Sans opposition ;
·
Variation sur les temps
de récupération ;
·
Intensité variable à
l’intérieur d’une même séquence ;
·
Entre plusieurs
séquences.
Idem en travail à deux.
C’est dans l’établissement de ces phases
d’entraînement qu’on bâtit l’endurance – vitesse et l’endurance
" explosive ".
Il est important de veiller pour cette
population qu’il ne tombe pas trop souvent et a fortiori systématiquement en
LACTIQUE (dette ATP-CP). A la longue et à haut niveau ça use très vite
l’organisme.
On doit le faire de manière DOSEE, MESUREE,
PREMEDITEE.
C’est une filière à dominante CP qui tombe
entre 10’’ à 30’’ dans le lactique, parce qu’entre les séries très
" vites ", les récupérations incomplètes s’enchaînent.
Donc, en dosant au mieux sa récupération, on gère mieux l’intensité lactique de
l’effort.
En
combat :
Les temps de latence (attente) sont à peu près
équivalents aux assauts qui sont plus mesurés, stratégiques. On construit son
combat, on gère les points marqués et la récupération.
On lance une action " pour le
point " et ceci un peu plus au fur et à mesure qu’on va vers les
catégories Seniors les plus aguerries.
C’est à partir de Junior (16 ans) que la
règle du coup de pied au visage (pas du poing) est appliquée (RISQUE de KO ì ).
Pas de coup de pied en-dessous du plastron.
Pas de saisie, pas de balayage. Surface de combat : 8 m x 8 m = 64 m².
Composé d’une bâche tendue au sol sur un support à haute densité (genre
tatami).
A
l’entraînement :
La charge de travail aérobie diminue pour
venir compléter les remises en route des débuts de saison ou des cycles de
reprise vers un nouvel objectif.
Exemple : sortie en raquette à neige en
terrain accidenté, footing en forêt, ski de fond (type randonnée) quelques
demi-fond pour améliorer la PMA.
Le travail des fréquences puissantes,
" VITES " et courtes représente à lui seul 60% du travail
de préparation. On doit l’aguerrir à l’effort induit par le travail du timing.
Et régler ces fréquences et ces automatismes suivant qu’on est attaquant ou
défenseur. On dit " offensif " ou
" contreur ". Un combattant parcourt environ 200 m par
round en fractionné de 1 à 3 ou 4 pas.
Le travail autour de la filière lactique
s’est considérablement accru par rapport aux minimes – cadets. On essaie d’en
repousser plus loin les effets en développant une capacité d’entraînement plus
long et très intense. Il faut que cette capacité soit là ; disponible à
tout moment.